La faïence fine, souvent produite industriellement, fut longtemps regardée avec dédain par beaucoup de collectionneurs, et même par les conservateurs de musées qui ne prenaient en considération que certains centres du XVIIIème siècle comme Apt et Pont-aux-Choux.
![]() Article de Christian Maire, 1998
Cet extrait du DFF n°5 évoque le peu d’intérêt passé pour la faïence fine
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L’absence de données écrites relatives à la production des grosses manufactures comme Sarreguemines, Creil & Montereau, Choisy, Bordeaux ou Gien s’est finalement fait sentir au fur et à mesure que l’on s’acheminait vers le XXIème siècle.
Le manque, quasi général, d’archives historiques et techniques des entreprises a heureusement poussé certains amateurs à reconstituer, avec bien du mal, tel ou tel pan de l’histoire de quelques faïenceries et de leurs productions.
![]() Les archives de Creil et Montereau ont été perdues...
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Ils ont pratiquement toujours attendu des décennies avant de pouvoir faire connaître le résultat de leurs travaux car aucun éditeur ne voulait prendre le risque de publier un ouvrage réputé invendable...
L’association des Amis de la Faïence Fine, essaie, avec ses moyens limités, de pallier à cette absence de publications.